Plantation de forêts pour compenser le CO2 à l’Arboretum de La Tuillière

Le CO2 est un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète et donc au changement climatique.
Tout ce que l’on fait émet du CO2. Parfois beaucoup, comme lorsqu’on prend l’avion, parfois peu. Un ménage néerlandais moyen émet 10 460 kilos de CO2 par an. Les entreprises en rejettent une grande partie dans l’air, car le CO2 est également émis lors de la production de denrées alimentaires et d’autres biens.
Les arbres absorbent le CO2 et libèrent de l’oxygène. Ils peuvent donc compenser une partie des émissions de CO2.
Bien que la plantation d’arbres ait un effet non négligeable, il est plus judicieux de réduire ou de prévenir les émissions de CO2. Il est préférable d’utiliser l’énergie avec parcimonie et de rechercher des sources d’énergie neutres pour le climat, durables et sûres.
Étant donné qu’il est de toute façon impossible d’éviter les émissions de CO2 dans les activités de la vie quotidienne, la plantation d’arbres est une action judicieuse.

Préoccupations concernant la plantation d’arbres

La plantation d’arbres fait l’objet d’un suivi et d’un contrôle limités.
Pour offrir une compensation suffisante, un arbre doit rester debout pendant au moins 50 ans. Il n’existe pas de label garantissant que l’arbre planté restera effectivement sur pied aussi longtemps ou plus longtemps.
Parfois, la forêt ou la jungle d’origine est d’abord abattue, puis des arbres à croissance rapide sont plantés. Cela se produit surtout sous les tropiques.
Parfois, on ne sponsorise que l’entretien d’une forêt déjà existante. Bien entendu, cela n’apporte aucune compensation supplémentaire.
Lorsque l’arbre est abattu et brûlé, le CO2 est toujours libéré.
Lorsque le bois de l’arbre est utilisé pour fabriquer des meubles ou dans la construction, cela dure encore un siècle, mais même dans ce cas, le CO2 est à nouveau libéré.
La plantation d’arbres a donc un effet temporaire, mais elle donne le temps de rechercher et de passer à des sources d’énergie renouvelables.

Pourquoi planter des arbres pour compenser de toute façon ?

Tant que l’arbre est là, il contribue à la compensation du CO2.
La plantation contribue à la lutte contre la déforestation.
Plus de 2 milliards d’hectares de terres sont en jachère dans le monde. Après la plantation d’arbres, cela générerait 75 à 125 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions mondiales, au cours des 15 à 25 prochaines années. Cela laisse le temps de passer à des sources d’énergie renouvelables.

Planter des arbres en Europe ou sous les tropiques ?

Les arbres des tropiques absorbent deux fois plus de CO2 que les arbres d’Europe.
Il est donc plus efficace de planter des arbres sous les tropiques. En outre, la plantation d’arbres et l’entretien des forêts sous les tropiques coûtent moins cher qu’en Europe.
Cependant :
Lorsque l’on plante à proximité, on a une visibilité directe sur ce qu’il advient de l’argent donné.

Nombre d’arbres à planter pour compenser

La quantité de CO2 absorbée par un arbre dépend de sa taille et de son emplacement. Autour de l’équateur, les arbres convertissent plus de CO2 que dans les régions plus froides.
Un hectare de forêt absorbe 300 tonnes de CO2 en Europe, 600 sous les tropiques.
Certains affirment que pour une tonne d’émissions de CO2, l’absorption de CO2 par 50 arbres sous les tropiques ou 100 arbres en Europe compense.
D’autres calculent 6 à 9 arbres par tonne de CO2. Ces arbres doivent rester en place pendant au moins 40 ans.

Les prix par arbre varient énormément. Il dépend également de l’endroit où ils sont plantés.
Sous les tropiques, Treesfortravel facture environ 0,25 € par arbre.
Un site canadien demande 20 dollars par arbre. Il ne précise pas où les arbres sont plantés.
Dans le cadre de l’échange de quotas d’émission, une tonne de CO2 coûte 15 euros.

Que fait l’arboretum La Tuillière ?

L’arboretum La Tuillière a acquis en 2010 un pâturage adjacent de 5,5 hectares. Ce terrain a été utilisé pour agrandir l’arboretum.
Il est devenu un intéressant jardin d’arbres, dans lequel les arbres sont regroupés en fonction de la valeur d’usage de leur bois. Ainsi, il existe des groupes d’arbres dont le bois est (ou était) utilisé pour la fabrication de meubles, d’ustensiles et d’outils, d’articles de sport et de jeux, d’instruments de musique, dans la construction, le transport et l’infrastructure, à des fins médicinales et pour leur production de fruits ou de noix.
Nous avons donné aux gens la possibilité de faire planter des arbres pour compenser leurs émissions de carbone. Malheureusement, il n’y a plus de place que pour un arbre occasionnel.